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Historique

Le Crous est un acteur historique de la vie universitaire et précurseur en matière de politique culturelle.


Bien qu’œuvrant depuis la fin des années 50, il affirme son action dans le « champ culturel universitaire » principalement depuis la fin des années 80 et des réalisations significatives virent le jour au cours des années 90.

L’histoire de l’action culturelle conduite par les CROUS peut schématiquement être divisée en deux : avant et après la mise en place de Culture ActionS. Avant, c’est-à-dire jusqu’en 1988, une enveloppe globale d’environ 3 millions de francs était répartie entre les 28 CROUS, qui l’utilisaient essentiellement pour aider des associations culturelles, et des clubs de résidents dans leurs activités d’animation théâtrale ou musicale des cités universitaires. En matière de culture, l’intervention s’arrêtait là, excepté dans certaines universités comme celle de Dijon où des infrastructures sont nées de la volonté de certains dirigeants de l’époque. La création du Centre Culturel Mansart en 1967 faisait déjà figure d’exception.

A partir de 1989, la mise en place du dispositif  Culture ActionS  a changé la donne en profondeur. D’abord par l’attribution de nouveaux crédits. Mais aussi et surtout par les modifications que cela a provoqué dans les modes d’action du CROUS, et dans l’élaboration de sa mission culturelle.

En effet, pour que se mette en place cet accompagnement des étudiants et la présence d’artistes professionnels sur les campus, il a fallu modifier la structure des services. Ainsi est apparue une nouvelle catégorie de personnels dans le CROUS : les délégués à l’action culturelle. En 1997, Sept CROUS (dont Dijon) seulement disposaient d’une personne chargée exclusivement de la Culture.

La conséquence logique de ce développement croissant de l’action culturelle par les CROUS est l’aménagement, la construction ou la réhabilitation de lieux à vocation exclusivement culturelle. Lorsque le projet de réhabilitation de Mansart est envisagé en 1996, la salle Chapou à Toulouse fait l’objet du même projet, trois salles de spectacles neuves sont en projet (à Brest, Besançon et La Réunion) et onze sont recensées sur l’ensemble de la France.

La rénovation du Centre Culturel Mansart, et la construction du Petit Théâtre de la Bouloie auraient pu s’inscrire dans un schéma en devenant de « simples » lieux d’accueil pour les associations étudiantes. Il en a été tout autrement, le Crous élaborant peu à peu – et avec ambition – un rôle original et central dans l’accompagnement de la jeune création régionale. Il permet ainsi la découverte des arts vivants, une médiation participative, et un essentiel travail avec la sphère professionnelle (comme cela a été préconisé d’ailleurs dans les textes fondateurs de ce renouveau, circulaires 1988/1989).

L’éducation artistique et les pratiques en amateur ont pour point commun d’ouvrir et de former à l’art, par une initiation pouvant être continuée professionnellement. Elles permettent de structurer et conforter les pratiques en amateur sur tout le territoire régional.

Il s’agit alors d’inverser la perspective actuelle : d’affirmer l’offre culturelle émanant de populations pour créer une vraie demande…  À partir du moment où un groupe artistique en amateur s’inscrit dans une dynamique de projet, il peut entrer dans un objectif de politique culturelle de territoire.

Cette démarche est défendue par le Crous BFC à propos du cercle vertueux de l’animation : formation, création, diffusion, effet de retour et re-création.

Même si cette chaîne reste théorique, l’idée est mise en pratique.

La réussite d’un tel projet culturel – que la Direction a choisi de développer dans le cadre de la fusion – fait office d’exemple sur le plan national, démontrant que le CROUS est aussi capable de porter des projets ambitieux en matière culturelle, et ne pas être simplement perçu comme un prestataire de services pour les logements, la restauration et les bourses.

Le processus de fusion des Crous de Besançon et Dijon a vu se constituer un service et un projet à l’échelle de la grande Région ; ceci articulé sur 3 lieux.

Le théâtre de la Bouloie

Il a été construit en 1997, en même temps que le bâtiment Colette qui l’abrite, au cœur du Campus bisontin.
Une « rénovation/redécoration » a été opérée en 2017/2018.
La salle comporte 135 places assises. Il bénéficie d’un studio attenant permettant, le « travail à la table » et la détente.

Le Café international

Situé au bord du Doubs, Cité Canot au sein d’une cafétéria, il n’était pas destiné à être un lieu de concert. dans un contexte de « et pourquoi pas? ». Il fut donc équipé d’un espace scénique.
C’est un lieu très apprécié de « la scène musicale bisontine », idéalement placé, il peut accueillir une capacité de 140 spectateurs. Le Café international réouvrira courant 2023. 

Le Théâtre Mansart

Initialement dénommé le Centre culturel Mansart lors de sa construction en 1967, il est rénové en 1998 – par l’action conjointe du Crous de Dijon, du Cnous et de la Drac Bourgogne, et acquiert son nom et sa forme actuel.
Le lieu dispose de 2 salles de répétition et d’une salle de spectacles d’une capacité de 204 places